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13e Festival du film rhônalpin

Affiche festival Rhônalpin 2014

 Programme complet 

 
Du mardi 15 au samedi 19 avril 2014


Les Lauréats :

  • Long métrage : VANDAL de Hélier Cisterne
  • Court-métrage : Clélia de Bruno Cellier
  • Trophée du jeune public Poussières de Daniel Metge.


Les films en compétition :

  • BELLE ET SEBASTIEN de Nicolas Vanier
  • VANDAL de Hélier Cisterne
  • ARRÊTE OU JE CONTINUE de Sophie Fillières
  • TANTE HILDA de Jacques Rémy Girerd & Benoît Chieux
  • SALAUT ON T'AIME de Claude Lelouch
  • DE TOUTES NOS FORCES de Nils Tavernier


Les courts métrages en compétition :

  • Egophobia de Cédric et Fabrice Roulliat (9'43)
  • Clélia de Bruno Cellier (20'47)
  • Blanche Niaise de Mélanie Dubost (4'01)
  • A l'amiable de Rémy Cayuela (10'32)
  • Poussières de Daniel Metge (21'45)
  • Freakency de Ingrid Franchi (5'15)
  • Plâtre de Matthieu Morandeau (7'25)

 
Les invités :

  • Medhi El Glaoui, acteur (BELLE ET SEBASTIEN)
  • Zinedine Benchenine, acteur (VANDAL)
  • Sophie Fillières, Réalisatrice (ARRÊTE OU JE CONTINUE)
  • Jacques-Rémy Girerd, Réalisateur (TANTE HILDA)
  • Pauline Lefèvre, Actrice (SALAUD ON T'AIME)
  • Nils Tavernier, Réalisateur (DE TOUTES NOS FORCE)
  • Et des réalisateurs, scénaristes, comédiens, techniciens ou producteurs impliqués dans les courts métrages projetés.

Dominique frot 1

Présidente du jury

 André
BOUVARD


Snow therapyBodybuilderTristesse clubMarie heurtinGus petait oiseau grand voyageGeronimo

Le mot d'André BOUVARD, président du jury :

C'est par mon père que le cinéma m'est venu. Ça a commencé il y a un peu moins de 50 ans. C'était l'époque du super 8 et je n'avais pas huit jours quand mon image fut pour la première fois imprimée sur un photogramme de pellicule. C'est peut être à cause de ça, ou alors des films que mon père nous projetait le dimanche soir. Il y avait à Lyon, rue Auguste Comte, un marchand de caméra, de projecteurs et de pellicule, qui louait des courts métrages. C'est ainsi qu'en famille, avec frères et sœur, puisque nous n'avions pas la télévision nous avons vu beaucoup de courts d'Arold Llyod, de Charlie Chaplin, les chefs d’œuvres de Laurel et Hardy et nombre de western muets. Ils ont forgé en moi cette envie de cinéma. J'ai grandi, j'ai passé le bac, vu beaucoup de films, fait beaucoup de montagne et d'escalade, avec Eric Escoffier1, avec Rémi et Vincent ses frères, et ce rêve de cinéma qui restait un rêve, sans prise avec ma réalité d'alors.

Et puis un jour de 1986 un miracle, ma mère qui voyait bien que mes études me passionnaient beaucoup moins que les falaises ou les montagnes, et qui s'en inquiétait, m'annonça que le mari d'une de ses amies, Jean Orliac, assistant réalisateur de son métier et vivant à l'époque à Bessenay, recherchait un stagiaire pour faire le café et prendre soin des acteurs d'une série américaine qui se tournait en Auvergne... Je suis allé voir, nous étions le 12 mai 1986, je rentrais pour la première fois sur un plateau, j'étais comme envoûté. Je savais que désormais
la seule chose qui m'importerait serait d'en être, de ne plus quitter la magie de ce métier. J'allais devenir assistant réalisateur, régisseur, régisseur général, directeur de production puis producteur exécutif. J'ai travaillé sur beaucoup de films et de séries pour la télévision, mais je ne parlerai ici que des films de cinéma.
 
Voici, parmi le nombre, ceux qui m'ont marqué :
  • Great Larceny de Jeannot Szwarcz, avec Ian Mc Shane Omar Sharif et Marilu Henner – le film américain sur lequel j'ai commencé en 1987
  • Un, deux, trois, soleil de Bertrand Blier, avec Marcello Mastroianni
  • A Toute vitesse de Gael Morel
  • Préférence de Grégoire Delacourt avec Annie Girardot, Ana Galiena et Jean Marc Barr
  • Sombre de Philippe Grandrieu, un film culte et méconnu du grand public
  • Mademoiselle de Philippe Lioret

 
Et puis les films que j'ai eu le plaisir de produire avec Denis Freyd chez ARCHIPEL 35 :
17 Filles de Delphine et Muriel Coulin,L'Enfant au Vélo de Luc et Jean-Pierre Dardennes,L'Exercice de l'Etat de Pierre Schoeller,L'Enfant d'en haut d'Ursula Meier, les prochains films de Pascale Ferran et bien d'autres, je l'espère.
 
Je suis honoré de présider ce festival du film rhônalpin, qui m'est cher parce que c'est le festival "de mon coin", moi qui suis installé à Bibost depuis 14 ans. C'est aussi le festival de ma région, et il est important que vive le cinéma dans tous les territoires, surtout dans ceux où l'offre culturelle recule de par les effets de la crise. Le cinéma est l'une des manifestations importantes de notre civilisation, ça parait péremptoire de le dire, mais c'est seulement quand les salles sont fermées que l'on s'en rend compte.
 
Vive le cinéma !

Revue de presse :

Samedi 19 avril au soir, à l'issue de la dernière journée de la 13e édition du festival du film rhônalpin, André Bouvard, président du jury a proclamé les lauréats. Pour la première fois depuis la création du festival, un jury de lycéens et de collégiens décernait son propre trophée à l'un des 7 courts métrages de la sélection annuelle.
 
Ce trophée du jeune public a été attribué à Poussières, de Daniel Metge.
 
Le jury officiel a quant à lui récompensé :
Clelia, de Bruno Cellier - trophée du meilleur court-métrage ;
Vandal, de Hélier Cisterne - trophée du meilleur long métrage.
 
Le comité d'organisation tient à remercier chaleureusement tous ceux qui, de près ou de loin (et même au sens géographique de l'expression), ont contribué à la qualité et au succès de ce 13e festival : candidats heureux ou malheureux à la sélection, lauréats anciens ou tout récents, professionnels dont la présence ou le soutien à l'organisation chaque année fait grandir la notoriété de cette manifestation, jurés et présidents de jury passionnés et dévoués à la cause du 7e Art, de sa création à sa diffusion ...
Merci aussi aux journalistes qui s'en font l'écho au Conseil général du Rhône, à la Communauté de Communes du Pays de L'Arbresle, à la Commune de Sain-Bel et aux commerçants du territoire qui nous soutiennent fidèlement.

A l'année prochaine !